Fixi v1

 

Le Fixi v1 est un micro-capteur permettant la mesure stationnaire des particules en suspension (ou particules fines) dans l’air ambiant. Les mesures sont réalisées en continu (une donnée toutes les 140 secondes), ce qui permet de connaître les variations des concentrations à une échelle de temps très fine.

Carte d’identité du Fixi v1

Le fixi v1 est une micro-station fabriquée chez Atmo Auvergne-Rhône-Alpes. Il est basé sur le système Open source sensor.community, élaboré par le OK Lab de Stuttgart, dans le cadre du projet « Code for Germany ». Les informations concernant ce projet de mesures citoyennes sont disponibles sur le site sensor.community/fr 

Le Fixi est composé de plusieurs éléments électroniques dont les plus essentiels sont:

  • Un microcontrôleur (nodemCU ESP8266) qui est le « cerveau » de la station. Il contient les instructions sous forme d’un code (ou firmware) qui pilote le capteur pour la réalisation des mesures et leur transfert en Wifi vers un (ou plusieurs) serveurs. 
  • Un capteur de mesures des particules (ou sensor) qui permet de mesurer les particules fines dans l’air ambiant. Le capteur de particules choisi pour cette version du Fixi est le PMS7003 de la marque Plantower (identique à celui du Mobi).
  • Une sonde de mesure de température et d’humidité relative (DHT22).

Caractéristiques:

Poids: 400 g 

Capteur de particules: Plantower PMS7003 

Température et humidité relative: DHT22 

Wifi: NodeMCU - esp8266

Contraintes techniques

Pour pouvoir fonctionner et transmettre ses données, une micro-station Fixi doit être branchée électriquement (alimentation 5V) et connectée en Wifi à une box internet. Une fois la station correctement configurée sur un réseau Wifi, les données de la station transitent automatiquement par la box vers les serveurs d’Atmo Auvergne-Rhône-Alpes. Il est possible de les transférer également sur les serveurs officiels de sensor.community.

Comment sont faites les mesures ?

Pour compter les particules, le Fixi utilise une méthode de mesure optique basée sur une technologie de laser. Un ventilateur permet de faire entrer l’air extérieur et de l’entraîner à travers une chambre de détection. Cet air contenant des particules fines passe devant le faisceau d’un laser qui va être intercepté par les particules. Un photodétecteur (diode) mesure la différence entre la lumière envoyée et la lumière dispersée par les particules (baisse de l’intensité lumineuse) et compte leur nombre par plages de taille. Le signal électrique de la photodiode est alors transmis à un microcontrôleur qui traite la donnée en temps réel : connaissant le débit du ventilateur et le diamètre de la section, on peut déterminer un nombre de particule, puis estimer une concentration selon là l’aide d’un algorithme de conversion.